Sacrement des malades

Témoignage d’une paroissienne de Carmaux qui a reçu l’Onction des malades :

« J’ai ouvert mon cœur à Jésus, et Jésus s’est fait mien ». C’est la phrase que mes parents ont fait imprimer au dos de l’image-souvenir de ma première communion. J’avais 7 ans. C’était le 17 mai 1930 à la messe de 6h30. 

J’ai été très déçue : Jésus ne m’a pas parlé ! mais la petite phrase de mon image s’est gravée dans ma mémoire. Le temps a passé (adolescence ; mariage ; enfants ; vie professionnelle ; engagements nombreux en Eglise.. 😉 Et les années aussi ! On avance en âge inexorablement et il faut abandonner, s’abandonner, c’est difficile. Le doute s’installe malgré la prière, les réunions, la pratique des sacrements. Que faire ? Attendre, mais quoi ? Et voilà que le sacrement des malades est proposé à la paroisse. Le voilà mon remède, mon salut ! Et j’ai commencé à me préparer. J’ai prié, j’ai supplié. Mais rien, toujours le doute, la peur de la mort. Avec l’aide de mon conseiller spirituel, j’ai pu persévérer. J’avais hâte d’arriver à ce 5 mai. Et plus le jour approchait, plus je me sentais mieux. J’ai vidé mon cœur de tous les encombrants ; j’ai fait la grande lessive pour que Jésus puisse prendre toute la place. Et me voilà, ce matin-là, sereine : je reçois l’Esprit. Je tends mon front et mes mains pour l’onction.

Je ne puis exprimer ce qui s’est passé. C’était fort, intense, mais en même temps bon, doux, apaisant, enivrant, plein d’amour : vraiment Jésus prenait possession de mon cœur, de tout mon être. C’est un des moments les plus forts de ma vie de chrétienne. C’est un, jour de fête, d’action de grâce. Ma foi en veilleuse, est redevenue Lumière.

Oui, aujourd’hui, je peux dire en pleine connaissance la petite phrase : « J’ai ouvert mon cœur à Jésus, et Jésus s’est fait mien ». Merci papa, merci maman de veiller sur moi après tant d’années. La Miséricorde du Seigneur est sans limite.  Toute ma vie, je chanterai ton nom, Seigneur. N’ayez pas peur de ce sacrement il donne la Vie !

Geneviève

 

Pour un réconfort dans la souffrance physique ou morale, dans la fragilité !Pourquoi ce sacrement ?

  • Pour un soutien dans l’épreuve.
  •  Ce sacrement est-il pour moi ?      Pour recevoir la Paix du Seigneur Ressuscité.
  • Pour obtenir la guérison que Dieu peut me donner.

Jésus a aimé les malades : « Tes péchés sont pardonnés, va, lève-toi et marche ! »  Tout sacrement est Rencontre du Seigneur. Tout sacrement prépare à la rencontre du Seigneur, MORT comme nous, pour que nous RESSUSCITIONS comme lui.

Ce sacrement est-il pour moi ? Maintenant ?

Oui si :

  • Ma santé commence à être sérieusement atteinte par la maladie ou la vieillesse.
  • Si je suis marqué par une souffrance psychologique qui me fait perdre confiance.
  • J’apprends que j’ai une maladie grave, même à évolution lente (Cancer ; Sida, sclérose…)
  • Je vais subir une opération risquée.

Ne pas attendre que le malade ait perdu conscience ou connaissance. L’onction des malades n’est pas un passeport pour le Ciel qui rassure l’entourage. Je peux le recevoir plusieurs fois, s’il y a des rechutes, aggravation, ou nouvelle maladie.

Le sacrement des malades ne  peut pas être donné après la mort.  Il y a d’autres prières pour les défunts.

Comment le préparer ?

 Après l’avoir demandé… UNE PRÉPARATION d’une certaine durée est souhaitable :

  • Plusieurs visites au malade, à la famille, à l’entourage.
  • Réflexion individuelle et en groupe à l’aide de lectures ou de thèmes : Où mène ma route ?

Qu’a été ma vie aux yeux de Dieu ? Regarder le Christ en croix. La Paix du Seigneur ressuscité. Etre rendu fort dans la maladie…

  • Participer à une retraite de malades, un pèlerinage.
  • Lire l’Evangile et entendre des témoignages de malades.
  • Réfléchir, prier, recevoir le sacrement de Réconciliation.

Si nous aimons le malade, Parlons-lui de ce qui l’intéresse et de son AVENIR.

Comment est-il célébré ?

  • Faire ou refaire connaissance, échanger des nouvelles, de soi, de la communauté… Entrer dans la prière…
  • Ecouter la Parole de Dieu
  • Recevoir le Sacrement.

Les gestes importants sont :

  • L’imposition des mains du prêtre.
  • Deux onctions avec l’huile consacrée,
  • Sur le front, siège de la pensée :

« Par cette onction sainte, que le Seigneur, en sa grande bonté, vous réconforte par la grâce de l’Esprit-Saint ».

  • Dans les mains qui agissent et travaillent :

« Ainsi, vous ayant libéré de tout péché, qu’il vous sauve et vous relève ».

  • Terminer par une prière d’action de grâces et une bénédiction.
  • On peut recevoir la communion ou participer à l’Eucharistie.

Cela peut donner lieu à une petite fête de famille !

 

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