Communion

A tout âge de la vie, il est possible de se préparer à recevoir l’Eucharistie. Chaque communion, que ça soit la première ou celle renouvelée, chaque dimanche, à la messe, est une rencontre avec Jésus vivant présent dans le Pain de vie.

Au catéchisme, les enfants préparent habituellement leur première communion quand ils en font la demande, à partir de 7 ans, et que leur démarche est soutenue et accompagnée par leurs parents.  Les adultes qui demandent à faire leur première communion sont accompagnés : on leur propose un cheminement sur mesure, dans une équipe de partage et de réflexion.

 

Communier : pourquoi ? comment ?

IMG_2442 (2)« La sainte communion au Corps et au Sang du Christ accroît l’union du communiant avec le Seigneur, lui remet les péchés véniels et le préserve des péchés graves. Puisque les liens de charité entre le communiant et le Christ sont renforcés, la réception de ce sacrement renforce l’unité de l’Église » (Catéchisme de l’Église Catholique, §1416). L’attitude à avoir est simple : c’est une attitude d’accueil envers Celui qui se donne à nous. Encore une fois, ce n’est pas un anodin morceau de pain que nous recevons des mains du ministre qui donne la communion : mais le Christ lui-même, qui a donné sa vie pour la rémission de nos péchés et pour que « nous ayons part à la vie éternelle », selon la formule employée dans la Prière Eucharistique n°2. Cet accueil peut se manifester de différentes manières, et il n’en pas de meilleure que les autres : chacun doit s’approprier la sienne, et la vivre, en profondeur, avec son cœur. La grande majorité des personnes aujourd’hui tendent leurs mains, en les présentant en « trône » qui accueille le Roi qui veut venir habiter en nous. D’autres tendent directement la langue, peut-être par respect ou par tradition… D’autres encore s’inclinent ou font une génuflexion devant le Saint Sacrement avant de recevoir le Corps du Christ, sans oublier cet « Amen », qui, au-delà de l’expression de notre foi en la présence du Seigneur dans l’hostie, exprime toute notre joie d’accueillir le Christ dans notre vie. Il existe encore mille et une façons de recevoir le Seigneur. Mais il appartient à chacun de trouver celle pour laquelle il l’accueille en vérité et non pas seulement parce qu’on nous a dit de faire ainsi…

           
 Le prêtre est bien sûr tout désigné pour distribuer la Communion. « Il peut se faire aider par d’autres prêtres éventuellement présents. S’il n’y en a pas et si le nombre de communiants est vraiment élevé, le prêtre peut faire appel pour l’aider à des ministres extraordinaires, c’est-à-dire à l’acolyte institué ou même à d’autres fidèles qui auront été désignés à cette fin » (P.G.M.R., §162). C’est une raison pour laquelle des laïcs sont aussi appelés à rendre ce service à la communauté ; c’est au nom d’Eglise qu’ils sont envoyés par celui-ci « donner le Pain de Vie que le Seigneur a partagé pour nous ». Nous pouvons parfois entendre cette bénédiction prononcée par le prêtre quand il donne les hosties consacrées au laïc. Mais que nous recevions la Communion des mains d’un prêtre, d’un évêque, d’un laïc ou d’un religieux, c’est toujours le Seigneur lui-même qui se donne à nous.

            Quand à la bénédiction des enfants, a priori rien n’empêche le laïc de le faire, si l’on se place dans l’optique où celui-ci est missionné pour donner la communion. De vénérables traditions proposent aux parents de bénir leurs enfants au moment du coucher.

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